Vidéos: Bill Crothers, Athlétisme

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Transcription de la vidéo

Au début, j’étais étudiant dans une très petite école secondaire qui comptait environ 250 étudiants, l’école secondaire d’Agincourt. Je faisais partie de l’équipe d’athlétisme et, à la fin de la saison, l’entraîneur a demandé si certains d’entre nous voulaient faire de la course pendant l’été. Et à Agincourt à cette époque, il n’y avait qu’un seul professeur en éducation physique qui avait incidemment une formation en athlétisme, ce qui était très rare dans le district de Toronto. Je suis allé à la rencontre, mais l’entraîneur n’est jamais venu; par contre, un autre athlète s’est présenté pendant que je regardais quelque chose comme un entraînement ou un camp d’essai de base-ball et il m’a demandé : « Veux-tu courir ou jouer au base-ball? » Je lui ai répondu : « Bon d’accord, je vais courir », et c’est ainsi que j’ai commencé.

Quatre-vingt-dix pour cent des rencontres sur piste intérieure auxquelles j’ai pris part, je participais à la fois à une épreuve individuelle et à une course à relais. Une des particularités lorsqu’ils organisaient une course de relais de un mille aux États-Unis, et notamment à Boston et à New York encore plus que dans les autres villes, c’est qu’il y avait 15 ou 16 courses différentes de relais auxquelles participaient les universités; et nous y prenions part ainsi qu’à quelques courses ouvertes à tous. Il y avait 15 000 à 20 000 personnes et les tribunes étaient bondées. Puis, ce genre de programme a commencé à se faire aussi à Toronto lors des rencontres sur piste intérieure; il y avait 15 000 à 16 000 personnes au Maple Leaf Gardens.

Ce qui nous amène à 1963, année où j’ai participé aux Jeux de l’Empire britannique, comme ils s’appelaient à cette époque, en Australie. En décembre 1962, pendant la période de Noël et du Jour de l’an, je suis allé au Sugar Bowl et j’ai remporté le Sugar Bowl Mile; et puis en juin je crois, j’ai gagné la course des 880 verges à l’American AAU Championships et j’ai établi un record américain. Voilà pourquoi j’étais en parfaite forme et je n’ai perdu aucune course de 800 mètres ou de 880 verges cette année-là.

Nous n’avions pas vraiment de programme spécial préparatoire pour les Jeux olympiques de 1964 qui étaient en octobre parce que notre saison de compétition était terminée et que nous n’avions pas participé à de nombreuses rencontres en Europe pour s’y préparer; mais Fred nous y a préparés. Les épreuves éliminatoires du 800 mètres avaient lieu le premier jour des compétitions en athlétisme aux Jeux de Tokyo. Je suis arrivé premier lors de mon épreuve et je me suis donc qualifié pour la demi-finale qui avait lieu le lendemain et que j’ai remportée; trois demi-finales étaient prévues pour déterminer ceux qui participeraient à la finale : les deux premiers de chaque épreuve auxquels s’ajoutaient les deux athlètes ayant obtenu les temps les plus rapides. Mais j’avais remporté ma demi-finale et j’étais dans la finale avec Peter Snell. Huit coureurs participaient à la finale. Peter Snell détenait le record mondial et il a réalisé son deuxième meilleur temps. Mais mon chrono était meilleur que celui du record du monde que Peter avait surpassé. Il me semble que mon chrono a tenu pendant 29 ans comme record canadien et je crois que jusqu’à maintenant seulement 3 ou 4 Canadiens ont couru plus vite dans les 46 ou 47 dernières années.

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